Le Qatar enregistre un rang élevé en matière de transparence et de lutte contre la corruption, selon des données mondiales.
2ème place dans la péninsule arabique
Transparency International a publié jeudi son indice de perception de la corruption 2020 (IPC), qui a vu le Qatar marquer 63 points sur 100 pour occuper la deuxième place du CCG en matière de transparence et de lutte contre la corruption. Les résultats des données montrent que l’État du Golfe est non seulement classé deuxième dans le CCG, mais aussi parmi les pays arabes.
30ème place au classement mondial
Au niveau mondial, Doha se classe 30e sur 180 pays étudiés dans l’indice.
Selon Transparency International, « l’édition 2020 de l’IPC classe 180 pays et territoires en fonction de leur niveau perçu de corruption dans le secteur public, en s’appuyant sur 13 évaluations d’experts et enquêtes auprès de dirigeants d’entreprise. Il utilise une échelle de zéro (très corrompu) à 100 (très propre) » L’IPC utilise une échelle de 0 à 100, zéro étant le plus corrompu et 100 le plus haut niveau d’intégrité et de transparence.
Le calcul du rapport Transparency International
Le rapport est basé sur des informations fournies par la Banque mondiale, le Forum économique mondial, l’Institut international pour le développement de la gestion (IMD) et l’Economist Intelligence Unit (EIU) parmi d’autres institutions internationales crédibles. L’Indice 2020 se concentre sur l’impact de la corruption sur la réponse des gouvernements au COVID-19 et sur les performances du système de santé, étant donné que ceux qui sont en mesure de fournir une couverture sanitaire universelle sont « moins susceptibles de violer les normes et institutions démocratiques ou l’état de droit ».
> L’usage de la pandémie comme indicateur
Le rapport considère la pandémie de coronavirus comme un véritable indicateur pour tester la corruption dans les pays étudiés, car plus l’investissement dans les soins de santé est faible, plus les niveaux de corruption sont élevés. Cela survient alors que des pays du monde entier apprennent une corruption généralisée dans leurs secteurs de la santé, du paiement de pots-de-vin pour les tests Covid-19, le traitement et d’autres services de santé, aux achats de fournitures médicales et à la préparation générale aux situations d’urgence. « Le COVID-19 n’est pas seulement une crise sanitaire et économique. C’est une crise de corruption. Et celui que nous ne parvenons pas à gérer actuellement », a déclaré Delia Ferreira Rubio, présidente de Transparency International.
« L’année écoulée a mis à l’épreuve des gouvernements comme aucun autre en mémoire, et ceux qui ont des niveaux de corruption plus élevés ont été moins en mesure de relever le défi. Mais même ceux qui sont au sommet de l’IPC doivent de toute urgence aborder leur rôle dans la perpétuation de la corruption dans le pays et à l’étranger », a-t-elle ajouté.
> Les efforts du Qatar malgré la crise sanitaire
Alors que la pandémie frappait en mars 2020, l’Autorité de contrôle administratif et de transparence du Qatar (ACTA) a pris la responsabilité de veiller à ce que le Qatar maintienne sa transparence et sa réputation dans la lutte contre la corruption.
Les résultats de l’indice de cette année démontrent le haut niveau d’intégrité, de transparence et de lutte contre la corruption du Qatar, ce qui s’ajoute à la longue expérience du pays dans ces domaines.